Hola de nuevo amig@s
Hoy os voy a hablar de los transportes en ÁFRICA 🙂
Uganda no es un país precisamente barato para el turista , pero siempre hay alternativas si se viaja en autobús y se pueden encontrar sitios económicos para dormir
Aquí tienen los autobuses normales y luego las chapas como las llaman en Mozambique , son como una especie de minibuses o furgonetas
Lo más divertido de estos transportes es que aquí los horarios nada tienen que ver con Europa , te pueden decir que la chapa sale a las 10 , pero la realidad es que saldrá cuando esté llena , y eso a veces lleva su tiempo , especialmente porque en esta furgoneta que normalmente tendrían que ir unas 12 personas como máximo aquí pueden llegar a meter hasta 24 personas….
Como lo hacen ? yo todavía no dejo de sorprenderme después de varios viajes por Africa…..Y es que en un viaje de 4 horas por ejemplo se pueden parar unos 20 veces a coger y dejar gente….dejan una persona y cogen tres , y cuando parece que no cabe nadie más porque vamos ya arremolinados los unos con los otros…noo ! siempre hay espacio para una persona más…..
Nos reíamos y pensábamos pero donde van a meterla !! pero se apañan , la última persona que hemos cogido en esta chapa iba sentada encima del chico que organizaba la chapa….lo que no deja de ser curioso
Nos acordábamos de Iran , un país en el que en el transporte publico las mujeres y los hombres por lo general van separados , en el que apenas se expresan muestras físicas , donde como ya os dije después de haber pasado varios días durmiendo con una familia no pude ni siquiera dar la mano a los hombres en señal de agradecimiento ya que es parte de sus cultura….Y hoy nos acordábamos de esto y veíamos a la chica sentada encima del chico sin conocerse de nada y nos hacia gracias la comparación sin más
A veces un viaje que supuestamente tenían que ser 2 horas pueden llegar a ser 4 o 5, pues la espera del principio hasta que se llena, que si luego dejan gente en un punto esperan hasta volver a llenarla
En el último autobús que hemos cogido , a mi pies tenía un señor Gallo y tres gallinas que de vez en cuando se removían y cacareaban…:)
Un fuerte abrazos reyes y reinas !
Ana
Agandi ( Bonjour )
Tout commence avec un bouc en rut, dont les sons curieux et puissants résonnent dans tous les environs. Puis c’est au tour d’un coq de nous livrer ses lancinants et un peu trop matinaux “Cocoricos”. Il faut dire qu’il fait encore nuit…. Heureusement qu’avec le soleil levant, d’autres sons bien plus mélodieux nous parviennent. Le réveil en devient tout de suite plus agréable. Les dérangeants animaux domestiques laissent place aux très nombreux oiseaux sauvages. Ça chante, gazouille et piaille de toute part. Plus de 200 espèces ont été recensées autour du lac Bunyonyi. et on en voit de toutes sortes : Des gros, des petits, des colorés vifs, des unis ternes, des qui mangent des insectes, d’autres des poissons et certains des fleurs, comme ce proche parent du colibri qui butine maladroitement de son bec long et courbe les innombrables fleurs des alentours. On ne le sent pourtant pas aussi adroit que son cousin sud-américain. N’est pas le colibri qui veut !….. ( Voir l’épisode sur la côte Pacifique colombienne ).
Le regard est sans cesse attiré par tous ces oiseaux qu’on finit par reconnaitre à force d’observation : Cormorans, martin-pêcheurs, hérons, aigrettes, tisserands, guêpiers, corbeaux, aigles. ( parmi les plus connus ). On pourrait rester là des heures durant, sans rien faire. Et on le fait ! hihihi…..
Parfois l’énergie nous gagne et nous partons flâner un peu au petit marché du village voisin, ou allons gravir durant 45 mn une des collines qui surplombent le lac. Ça grimpe fort, c’est raide, très raide mais les efforts sont amplement récompensés par une vue á couper le souffle. D’ici on peut apercevoir quelques unes des 29 iles que compte le lac Bunyonyi. Situé à une altitude de 1900 m, c’est le plus haut des grands lacs africains de la vallée du rift. Il est aussi le second plus profond, après le lac Tanganyika.
La lumière de milieu d’après-midi est encore un peu trop forte, mais nous essayons tout de même de faire quelques clichés sympas. Pas facile avec ce soleil éblouissant en face de nous. Tant pis, il faudra composer avec les contre-jours…
De fil en aiguille, nous passerons ainsi 5 belles journées au Crater Bay Hotel, sur les rives de ce lac majestueux, sans jamais rien faire d’exceptionnel, mais en appréciant chaque instant passé dans cet environnement de “calme” et de nature. Le plus souvent les pieds calés sur la rambarde de la petite terrasse de notre bungalow, à simplement nous détendre au rythme des pirogues qui se déplacent d’une berge à l’autre.
Il faut dire qu’avant d’arriver dans ce bel et reposant endroit, nous avons dû nous armer de patience durant près de 11 heures..…. Petit retour ( en arrière…. ).
Kampala, dimanche 4 décembre, 5h30 du matin, le réveil sonne. Nous nous préparons à enfourcher deux moto-taxis réservées la veille, et qui doivent nous transporter au terminal de bus. Comme je le pressentais, elles nous font faux bond, et j’ai eu le nez creux de réserver en parallèle un taxi au cas ou… Lui est bien présent à l’heure convenue et nous conduit donc au lever du soleil vers la gare routière, d’où nous prendrons le bus en direction du lac Bunyonyi, situé à environ 8h de route de Kampala.
Nous y arrivons à 6h30 alors que le départ est normalement prévu pour 7h. On poireaute donc un peu en observant comment la ville se met en branle et s’anime avec le soleil levant. C’est une véritable fourmilière humaine et le spectacle est aussi étonnant qu’affolant. On est au coeur de l’Afrique populaire….
Dans le bus, nous choisissons une rangée de 3 sièges. On espère que le remplissage ne sera pas au maximum et qu’on disposera ainsi d’un peu plus de place pour ce long trajet. Que nenni ! Le bus ne partira qu’á 8h10, une fois CHAQUE place vendue… Durant cette attente prolongée, nous verrons défiler á l’intérieur du bus des dizaines de marchands ambulants proposant des boissons, de la nourriture, des ceintures, des chaussures, des lunettes, des couvertures…. etc, etc… C’est la débrouille obligatoire, la quête au moindre shilling ougandais pour, semble t-il, plus survivre que vivre…..
Ana a choisi le siège côté fenêtre, moi celui du milieu et un monsieur s’assoit donc dans le 3ème côté couloir. Il est, semble t-il, rodé à ce type de “confort”, et prend tout de suite ses aises. La proximité ne le dérange pas et je me trouve rapidement en contact avec lui ( Il est vrai que les assises ne sont pas très larges, et que les dossiers ne sont pas basculants… ) A plusieurs reprises nos bras nus se retrouvent collés et la chaleur ambiante rend le contact assez désagréable. Ça commence bien….
Malgré ce, mon voisin et moi parvenons plus ou moins à nous assoupir. Commence alors entre nous une lutte “physique” et psychologique de tous les instants. Le moindre centimètre abandonné par l’un ou l’autre lors d’un changement de position, est tout de suite pris d’assaut. Chacun de nous cherche le confort optimal. Nos corps sont au ralenti, mais nos cerveaux veillent et défendent leurs positions. Régulièrement mon “adversaire” sort de la poche de son pantalon ( celle placée de mon côté… ) un vieux morceau de tissu pas très reluisant et se mouche énergiquement…. Quand ce n’est pas une quinte de toux qui le saisit et qu’il expulse généreusement en omettant parfois de mettre la main devant sa bouche…. Tactique pour m’intimider, m’éloigner de lui et gagner du terrain ou réel problème de santé ? Quoiqu’il en soit, avec ses microbes, il est peut-être en train de mettre la mienne en danger ! La promiscuité me paraissait déjà suffisamment pesante… Bref il va falloir composer avec, et ce de nombreuses heures durant…..
Je suis heureux lorsque je parviens à m’endormir un peu profondément. Le temps passe ainsi plus vite. Quand je me réveille, suite á une attaque subtile du genou ou du coude de mon voisin, je me repositionne rapidement pour montrer que j’ai encore des ressources. A être réveillé, autant en profiter pour observer le paysage et les villages qu’on traverse. C’est beau, très vallonné et verdoyant. Il y a du bétail qui paisse dans les champs, dont des boeufs á cornes immenses comme j’ai déjà pu en voir au Niger. Leur envergure très impressionnante doit approcher les deux mètres. Si ces boeufs disposent d’une étable, j’espère que la largeur de la porte d’entrée a été bien calculée….
Partout il y a de la vie, du mouvement. L’Afrique est vivante, active et, pour sûr, ne récolte pas les fruits de cette activité débordante ( A méditer….). Les maisons sont en briques rouges, couleur de la terre fertile de ces régions volcaniques. C’est rural, animé et d’une grande sobriété. Ici pas de fioritures, on va à l’essentiel dans l’architecture, la décoration ou l’habillement. On vit utile, efficace, pas de place pour le superflu ou le paraitre…. Le dépaysement est total. On voulait de l’Afrique. En veux-tu ? En voilà !
Je dois avouer que j’appréhendais un peu le danger de la route africaine pour effectuer un aussi long voyage en bus. Il n’en fut rien. Le chauffeur était rassurant et le traffic de véhicules très peu dense. On a peut-être bien fait de partir un dimanche. Preuve en est, nous ne mettrons “que” 7h et quart pour effectuer le trajet. Le combat fut âpre et disputé, mais j’ai tenu le choc et ai fait un bon match. Pas toujours facile quand on joue á l’extérieur…. :)))
Enfin arrivés à Kabale, la ville la plus proche du lac Bunyonyi, nous nous ferons emmener par 2 motocyclettes au Crater Bay Hotel, situé à 8 km de l’arrêt du bus.
C’est de là que, survivant, les pieds calés sur la rambarde de la petite terrasse de notre bungalow planté au bord du lac, je profiterai de la fin de journée pour me détendre un peu.…
Et, afin de rassurer mes proches, je confirme que les microbes de mon voisin de bus ne m’ont pas du tout affecté. Cet «adversaire» et sans aucun doute très brave homme cherchait tout simplement, comme moi, à voyager dans les meilleures conditions possible. Les moins pires dirons nous….
Tout va bien. On vous embrasse fort.
Ninou
I wish I could understand more French or Spanish ! I use google translator but that isn’t really a good tool to translate into German. But I understand enough to feel compassion with Ninou fighting for some space in the bus. I remember some bus trips in Indonesia on very curvy roads when local people had to vomit all the time and cleaned their hands afterwards in the seats Arghhhhh ! Or the pick up trips in Burma . I always tried not to be in the middle of the crowded pickup without view, space or oxygen. I wondered how people could survive inside for many hours. Because of crowded pickups sometimes you could sit on the roof of the car (only if you were male HiHiHi…) . That was one of my best adventures because of the perfect view and good air ! But probably also the most dangerous trip.
Yeah some transports are hard….is always an experience but not a confortable one…..Transports in Indonesia sounds very attractive also…hihi……
Writing my former comment I had the sudden idea to try google translation from French / Spanish into English instead of German. So much better !!!! Stupid German 🙂
We appreciate that you read our comments even in another language Rolland….hope you understand most of it…:)