De nuevo nosotros !
Aquí seguimos en Uganda , esta vez en el Parque Queen Elisabeth
Uganda no es el mejor país para ver animales en África , pero eso ya lo sabíamos y no nos importaba puesto que ambos hemos hecho ya safaris en este continente y sencillamente íbamos buscando pasar unos días tranquilos cerca de la naturaleza
Y así ha sido , hemos podido disfrutar de la tranquilidad de la naturaleza en un Lodge situado a orillas del río donde podíamos escuchar entre otros los hipopótamos y los elefantes
Por la noches los hipopótamos se acercaban a las tiendas donde dormíamos a comer hierba y se les podía escuchar y sentir , lo que no deja de ser intrigante cuando tienes que ir al baño en mitad de la noche…jeje
Una noche estuvimos observando a dos hipos que teníamos en frente de la tienda , madre mía que tamaño ! nunca te puedes imaginar que un animal tan pesado pueda ser tan rápido y a la vez el más peligroso de África
Era curioso tenerlos tan cerca y a la vez sentirnos seguros en una tienda que no deja de ser una simple tela….:)
Recuerdo también especialmente una noche de luna llena , no sé si por este motivo los animales andaban más revueltos y fue fantástico poder escuchar todos sus sonidos
El paisaje de los Cráteres nos encantó repleto de acacias , y el Canal de Kazinga , donde pudimos ver también bastantes animales . Una de las cosas que más nos gustó fue un pueblo pesquero a orillas de este río , ya que durante la puesta de sol partían todos a la vez con sus canoas a pescar
Genial pasar unos días de nuevo al ritmo de la Sábana Africana , siempre un placer 🙂
Un fuerte abrazo a todos !
Ana
Queen Elisabeth national park
5h30, le réveil sonne dans notre tente réservée au Bush Camp. Nous nous préparons et allons prendre notre petit déjeuner avant de partir pour un “Game drive”, comme ils disent ( Un safari tout simplement ). Ana constate qu’il fait bon ce matin. Rien à voir avec la fraicheur matinale de la veille. Je lui répond que ce n’est pas bon signe et qu’il va certainement pleuvoir. Elle ironise en me demandant comment je peux prétendre prévoir la météo du jour, alors qu’il fait encore nuit. J’ignore ses moqueries….
A 6h, nous embarquons dans le van 4×4 et partons parcourir le parc national avec Jeff notre chauffeur et guide animalier.
Au bout d’une petite heure, le jour enfin levé, nous devons fermer le toit ouvrant de notre véhicule car…. il se met à pleuvoir ! hihihi….
J’ironise à mon tour et, même si j’aurais préféré du soleil, je suis plutôt fier de ma prévision météo du matin…. En plus de la douceur ambiante, c’était une odeur d’humidité qui m’avait mis la puce à l’oreille.
La météo, c’est plutôt le domaine des anciens. Il est de bon ton de parler du temps. Plus on avance en âge, et plus l’expérience permet d’affiner les diagnostics. Je constate amèrement que les miens se font de plus en plus précis…. No comment….
Revenons à nos moutons sauvages ! Nous circulons sur des pistes, dans un beau paysage de savane arborée d’acacias et de cactus géants. C’est harmonieux. Côté animal, cela reste correct sans pour autant égaler la densité des parcs Kenyans ou Tanzaniens. On croise tout de même des éléphants, des buffles, des hippopotames, des antilopes, des phacochères mais cherchons aussi à dénicher les deux seigneurs des lieux : Le lion et le léopard. En vain…. Les oiseaux, tout aussi nombreux qu’au lac Bunyonyi, sont cependant assez différents. L’Ouganda est décidément un pays de rêve pour les ornithologues.
Dans les moments de “creux animalier”, j’observe par le toit ouvrant ( la pluie ayant cessée ), comment Jeff appréhende les obstacles de la piste. Je me revois au volant du Land Rover, 25 ans en arrière, traversant 8 pays lors d’une mémorable Transafrica. Souvenirs, souvenirs… Avant qu’il ne franchisse les difficultés, j’essaie de deviner comment : Par la droite, la gauche, au centre ? Je constate que j’ai de beaux restes et, qu’à deux ou trois prés, mes choix sont très majoritairement ceux que fait Jeff. Un seul mauvais suffirait pourtant à rester plantés dans une ornière boueuse. Ça ne s’improvise pas. Bravo Jeff !
La veille nous nous étions laissés tenter par une sortie de 2h en bateau sur le Kazinga channel. C’est un chenal naturel peu profond, large d’environ 200 m et long de 38 km, qui relie le lac George au lac Edward. C’est ce même chenal que nous apprécions chaque matin en ouvrant notre tente et qui fait que nous disposons d’un emplacement de rêve. Celui du lac Bunyonyi était déjà “top niveau”, mais là nous nous sentons privilégiés. Ici aucun bruit citadin, seuls les cris des animaux sont audibles. Les oiseaux se chargent du fond sonore permanent et laissent occasionnellement un peu de place aux autres. L’éléphant fait plutôt dans les aigus stridents, alors que l’hippopotame donne dans les graves caverneux. Les deux cris sont toujours impressionnants, mais il faut bien s’y habituer, surtout la nuit…. C’est le moment que choisissent les Hippos pour sortir de l’eau et venir brouter les berges. Il n’est pas rare d’entendre leurs grosses babines arracher les touffes d’herbe…. à proximité de notre tente. Prudence donc pour gagner les toilettes communes placées à précisément 83 pas de notre tente…. Pour les besoins les plus pressants, j’ai choisi l’option d’une bonne vieille bouteille en plastique découpée…..hihihihi. Ana, elle, devra s’armer de courage et éviter les mauvaises rencontres.
Le canal de Kazinga donc. C’est tout simplement superbe ! Le bateau longe ses rives à très faible vitesse, ce qui nous permet d’apprécier les nombreux animaux, dont pas mal de crocodiles. En cas de naufrage, les gilets de sauvetage présents à bord ne nous seraient pas d’un grand secours…. A se faire bouffer par un croco, autant que les gilets lui compliquent un peu la digestion. Maigre consolation !
On fait de nombreux clichés postés sur le pont supérieur du bateau. Au bout d’une heure trente environ, c’est Le bouquet final lorsque nous atteignons un village de pêcheurs fréquenté par des milliers d’oiseaux. Certainement qu’ils attendent là pour picorer les restes et les tris de la pêche du jour. Elle a lieu tôt le matin et en fin d’après midi au moment même où nous arrivons. C’est l’effervescence ! Des dizaines de pirogues se mettent à l’eau en même temps pour gagner le lac Edward où les prises sont plus grosses que dans le canal de Kazinga. Le spectacle est magique. Chaque embarcation comprend deux rameurs armés d’un long filet. Ici pas de moteur, alors ça rame dur pour ne pas louper l’heure propice. On est tout excité de pouvoir assister à cette exceptionnelle agitation, qu’on imagine pourtant fastidieuse pour tous ces courageux. Sans cesse sur le métier remettez votre ouvrage….. Pas prêts d’oublier ces instants africains !
Et que dire de notre sortie du jour à Craters drive ! Ce furent 3 heures de bonheur à suivre une piste longeant d’anciens cratères volcaniques. Certains se sont transformés en lac salé peu profonds où quelques rares animaux viennent ingurgiter leur dose de minéraux.
On a quitté la grande plaine de savane pour gagner les premiers contreforts des fameux monts Ruwenzori. Les paysages sont exceptionnels. C’est très vert et arboré d’acacias principalement. On adore cet arbre ! Il est pour nous le symbole même de ces régions d’Afrique. Sa forme en parasol est toujours esthétique, notamment au soleil couchant. Avec le baobab et le cocotier, c’est le cliché photographique par excellence. Ici, á part comme toujours de nombreux oiseaux, très peu d’animaux. Et à la limite, c’est tant mieux car ils viendraient nous distraire et nous perdrions toute la magie des lieux. Assis sur le toit de notre véhicule, on se délecte de chaque point de vue sur ces merveilleux reliefs baignés par la toujours très belle lumière du soir. Ce sont pour nous de nouveaux paysages que nous découvrons, de ceux qu’on ne rencontre probablement nulle part ailleurs. L’accès à ces beautés naturelles est certes un peu onéreux, mais cela en vaut vraiment la peine. La petite somme dépensée sera vite oubliée, alors que les images resteront, elles, gravées à jamais.
Tout va toujours bien.
Ninou : Un privilégié qui vous embrasse.
Petite remarque :
J’ai l’impression que mes commentaires dans notre blog deviennent plus longs à chaque épisode. Chaque pays visité durant ces 8 mois de voyage méritait pourtant autant de descriptions ou d’éloges qu’un autre. Et cependant plus nous avançons et plus j’écris. Je me demandais pourquoi ? Voici la seule explication que j’ai trouvée.
Nous ne cherchons plus à courir comme au début de notre périple. Nous prenons de plus en plus le temps d’apprécier le moindre endroit agréable où nous passons. On est en quête de bien être et de calme plus que de découvertes. Mais si en plus de cela, nous avons aussi la chance de vivre des moments privilégiés ou exceptionnels, et c’est le cas, on ne va pas s’en priver.
Je pense donc que j’écris plus qu’avant car notre rythme de voyage m’en laisse le temps, voila tout ! Et j’en profite donc. C’est la preuve que nous avons pleinement réussi á trouver ce que nous recherchions dans cette expérience; à savoir tout autant un changement de rythme de vie que de découvertes de pays. Nous avons enfin trouvé ce rythme qui nous va bien, celui qui fait que nous vivons en harmonie avec notre corps et notre esprit, sans être pollué par de quelconques obligations ou pressions extérieures en tout genre, comme on peut en subir régulièrement dans notre vie occidentale quotidienne….
Mon fidèle et historique compagnon de voyage m’avait bien mis en garde avant notre départ : “ATTENTION ma nine ! Vous ne pourrez pas enchainer sans arrêt les déplacements. Il vous faudra savoir profiter de moments de calme et de repos”. J’ai bien eu présent á l’esprit ses précieux conseils tout au long de notre parcours, et cela m’a certainement aidé à prendre les bonnes décisions, aux bons moments. Merci donc mon Philo ! Ces instants de plénitude, je te les dois aussi en partie…. Je t’embrasse.
Petite anecdote :
Quentin, que nous avions rencontré au Mozambique ( voir le blog sur l’île de Matemo ), m’avait gentiment offert un livre déjà lu, afin d’alléger son sac à dos. Il s’agit de “La tête en friche” de Marie-Sabine Roger. Je viens juste de le terminer. J’avais déjà vu le film sympa tiré de ce bouquin, avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus comme acteurs, mais je dois avouer que j’ai préféré le livre. Merci Quentin !
Je constate donc, qu’après avoir pas mal bouquiné en Amérique du sud, ce livre restera le seul et unique que j’aurai lu durant cette seconde partie du voyage.
A en lire un seul, autant que le titre soit en harmonie avec mon état d’esprit du moment…. “La tête en friche” : C’est parfait comme titre ! Ça aurait pu s’intituler ”La tête en jachère”, cela m’allait bien aussi……. 😉
Le privilégié vous embrasse fort.
Ninou
Hola Ana !! Me quedo sin palabras ante tan magna esposición y rica expresión.Gracias por permitirnos compartir y disfrutar a través de vuestro glog , esta gran belleza del continente Africano.
Realmente la felicidad no está en las grandezas materiales.Está en ese pedacito de músculo que nos da la vida y nos nutre, que se llama corazón .Y a la vez tan grande que da «Amor Incondicianal» ,sin mirar raza, color,credos,etc.Solamente a veces la «cabecita «»trata de distraerle con los pensamientos, pero para eso está la razón.
Me alegra que ya regreseis a casa.Yo estoy en Italia vine el 5 de diciembre y vuelvo el 5 de enero.Pasaremos aquí las primeras Navidades de Marina en familia.Tia Cris también y posiblemente Felix.
Que disfruteis de cada día sea o no Navidad. Besitos a los dos.Y polvo de estrellas para todo el planeta.
Hola tía , como está la pequeña Marina ? Gracias tía tus mensajes siempre tan bonitos y profundos…..que genial leerte
Como no os voy a ver en navidades os mando un abrazo enorme a todos y espero veros un día de estos por skype ! muchos amor……